Elvaron
The five shires [2004]
14/20

Si on s'étend sur la scène française, nous avons bons nombres de groupes impressionnants officiants dans nombre de styles divers. Mais l'un de ceux-ci n'est pas représenté à l'unanimité :le prog. Et puis Paris, Lyon, Marseille.C'est bien beau mais Lille dans tout ça [NdMatt : on est de Nancy ;-))] ? Elvaron va remédier à tout cela !
Pas né de la dernière pluie (1993), Elavron ressort ses jours-ci la réédition de son tout premier album, « The fives shires ». Nouvel artwork, avec en prime un CD de trois titres de leurs nouvelles compositions. Deux CDS pour le prix d'un.
De plus Elvaron possède un univers propre. On peut remercier Thundering records pour ses offrandes. Sans nous coltiné des groupes clichés en cape et épée (dont certains viennent d'Italie suivez mon regard.), Nous pouvons obtenir de groupes métal qu'ils présentent un univers fantasy sombre ou chevaleresque. Donc après Aegirson en début d'année, c'est au tour d'Elavron de nous mené par la bride dans les plaines de Lerendi, à la rencontre des elfes et des orques tirés du seigneur des anneaux. Le tout sans sombrer dans le kitsch ou le ridicule.
Il est difficile de juger un album de progressif en prenant des morceaux en exemple, donc nous nous contenterons de rester dans l'atmosphère même de cet album, qui débute avec un long titre épique de vingt-neuf minutes pile, « The five Shires ». Cette fresque en musique nous mène dans le royaume de Lerendi au son du prog heavy d'Elavron. Combattons Orques et cantons louanges à la nature au son des riffs rapides et des claviers coup à coup symphonique et ambiant. L'influence est rendue de façon très celtique via la guitare et la voix claire plonge souvent dans le pur guerrier grâce à quelques touches trash bien trouvées. Les acoustiques troubadouresques ont leur places parmi ces contrées et rien ne nous fais plus plaisir que de s'en délecter .
Les morceaux qui parsèment la première galette sont touts autant de réussite avec notamment la superbe « Beyond the gate », à la mélodie entêtante et dansante. Des titres tels « Bloodstone lands » ou « The rope » sont plus court, mais sont un régal, teinté de pain of salvation et de touches death via les vocaux.
Le second CD, gagne toujours en rapidité et présente ce qui semble être une nouvelle saga fantasy. « The call of the black dragon », en trois parties est un nouveau tour de magie progressive, rapide et aux accents trash.Une future réussite.
L'album peut tout de même sembler répétitif, surtout pour ceux qui n'ont pas l'habitude du progressif, mais on s'attache très vite à la magie qui se dégage de certaine compos.
Gloria, Alléluia nous avons un groupe prog fantasy qui fonctionne en France et m'est avis que ça n'est que le début.
Sephiroth, people of Lerendi
Morceaux favoris : « The kingdom of Lerendi », « The elves of Alfheim », « Beyond the gate », « The rope », « The tower of Palanthas ».